Un jardin durable dans le temps
Les beaux jours arrivent et le lot de perturbations météorologiques de plus en plus extrêmes qui vont avec aussi. De quoi mener la vie dure à nos aménagements extérieurs qui méritent plus que jamais toute notre attention pour espérer un peu de longévité.
Quand on sait que l’été 2023 aura été le troisième plus chaud jamais enregistré dans le pays alors que les précipitations se sont asséchées, remplacées par des orages parfois violents… la belle saison à venir risque une fois de plus de tanguer entre les extrêmes cette année. Nos chers parasols, nos chaises longues ou encore l’éclairage de nos jardins risquent d’en pâtir. Alors, afin de prévenir plutôt que guérir et assurer à notre aménagement extérieur une durabilité dans le temps, un entretien régulier est la clé. Pour éviter les erreurs et protéger comme il se doit cette nouvelle «pièce» de la maison, suivez le guide.
Entretenir son parasol
Accessoire indispensable de la saison estivale, notamment pour sa flexibilité, le parasol est très efficace contre le soleil mais se salit par la même occasion très rapidement, peu importe sa matière. Opter pour un modèle de qualité peut alors valoir la peine pour garantir une certaine longévité et moins d’entretien. La plupart du temps équipés de tissus haut de gamme avec leur tissage serré et leur revêtement déperlant (qui laisse glisser les gouttes de pluie au lieu de les absorber), cet investissement s’avère judicieux.
Dans la même idée, l’épaisseur du tissu de la toile de parasol, appelée grammage, est un critère important à étudier. Les plus fines, qui sont souvent les moins chères, ont un grammage de 140 g/m2 environ mais seront forcément moins solides et plus aisément tâchées. Pour s’assurer une longévité correcte, sélectionnez plutôt une toile située entre 250 et 300 mg/m2 (qui aura par ailleurs un indice solaire plus élevé, sachant que celui-ci peut varier entre 30 et 80 UPF).
La différence de qualité mise de côté, le nettoyage réalisé régulièrement sera le facteur décisif pour qu’un parasol dure, et ce, qu’il ait été confectionné à partir de polyester, de coton ou d’acrylique. Mais face à la poussière, aux brindilles et aux tâches superficielles, inutile d’employer les grands moyens (ce qui est contre-productif). On évite donc le jet de nettoyeur haute pression (de type Kärcher, etc.) car il risque de déchirer la toile du parasol. De même, on limite l’utilisation de produits détergents agressifs (avec un pH supérieur à 7), dont l’efficacité est redoutable mais qui affecte l’éclat des couleurs du tissu et altère ses propriétés imperméables. Enfin, même si la toile est amovible, il est fortement déconseillé de la nettoyer à la machine à laver, pour les raisons évoquées précédemment. Seule solution optimale: l’huile de coude. Le nettoyage à sec régulier (mais pas excessif), à l’aide d’une brosse souple, suffisant pour faire disparaître bon nombre de salissures. Si toutefois certaines tâches s’incrustent, appliquer sur la toile du parasol de l’eau chaude et savonneuse ou du bicarbonate de soude dilué (3 cuillères à soupe) dans du vinaigre d’alcool (un demi-litre), à laisser agir un quart d’heure avant de frotter et rincer à l’eau claire. Pour un lavage un peu moins «vert», on peut également additionner l’eau savonneuse avec de l’ammoniaque (1 mesure d’ammoniaque pour 6 mesures d’eau).
Vient ensuite l’étape décisive du séchage. De préférence à l’abri, déployer la toile pour que toutes ses parties puissent se départir de toute humidité éventuelle et éviter la mauvaise surprise de découvrir des tâches de moisissure à la prochaine utilisation. Pendant que la toile sèche, on prend aussi le temps de s’attaquer aux autres parties du parasol. En aspergeant de lubrifiant régulièrement le mât pour protéger son système d’ouverture. Puis on passe au pied qui, selon sa matière, demande plus ou moins d’entretien.
- Si la structure est en bois. Protéger le bois régulièrement à l’aide d’un traitement régénérateur.
- Si la structure est en plastique. Plusieurs options s’offrent à vous entre le bicarbonate de soude, le vinaigre blanc ou encore l’eau de javel.
- Si la structure est en pierre. Utiliser du vinaigre blanc ou de la javel à très faible dose car tout produit acide ou chimique tel que l’anticalcaire risque de décolorer la
pierre.
Dernière recommandation pour garantir une longue vie à son parasol: s’il est impossible de le stocker au sec lors d’intempéries, acheter une housse est un indispensable. La majorité des parasols sont vendus avec des housses mais celles en polyester équipées d’aérateurs pour prévenir tout risque de moisissures sont préférables. Autrement, vaporiser tous les jours un antitache imperméabilisant ou de la poudre d’Alun.
Entretenir son store
Les stores extérieurs sont souvent des textiles de protection contre la chaleur à haute performance. Particulièrement robuste, son coût d’achat et d’installation est cependant onéreux. Son remplacement tout autant. Il est donc primordial d’éviter que la saleté s’installe et reste en adhérence. Outre les habituels conseils qui sont de remonter son store au plus tard avant chaque averse ou vent fort et de retirer régulièrement les feuillages ou poussière de la toile, un nettoyage soigneux devrait être effectué au minimum une fois par an. Ce qui ne dispense pas d’un décrassage de temps à autre. Pour cela, on commence par retirer les dépôts de saleté, puis on humidifie la toile de store uniquement avec de l’eau claire provenant du tuyau d’arrosage (à petit débit!). On ne brosse jamais les tâches sur la toile sèche, autrement la saleté pourrait pénétrer la fibre et les interstices. Concernant les tâches légères, on peut user d’un détergent doux (entre 5-10%) et de l’eau tiède, on fait mousser le détergent et on l’applique à l’aide d’une éponge sur les endroits visés. Après environ 20 minutes de temps de pause, on rince à l’eau fraîche et on réitère le procédé jusqu’à ce que la tâche parte.
Attention, avec un nettoyage humide, il est important de laisser sécher complètement la toile avant de l’enrouler, sinon le risque d’infestation fongique est de mise. Lorsque vous repérez de la mousse sur le store, des moisissures peuvent se former et ces dernières peinent à être retirées. Dans ce cas, et si leur nombre est trop important, le remplacement de la toile est plutôt conseillé. Pour le pollen qui est de plus en plus omniprésent, il suffit d’aspirer à l’aide de la brosse d’un aspirateur ou de se servir d’un ruban adhésif pour les plus patients. Autre fatalité récurrente: les fientes d’oiseaux. Inesthétiques, leur effet corrosif peut par ailleurs colorer la toile. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de les éliminer le plus vite possible. Encore fraîches, munissez-vous simplement d’un chiffon humide. Sèches, ramollissez-les avec de l’eau tiède puis avec un chiffon doux.
Malgré toute la bonne volonté de son détenteur, le store en toile a souvent tendance avec le temps à perdre de sa couleur et de son imperméabilité. Le produit qui a pris place entre les coutures du textile qui la compose s’en va petit à petit et se voit remplacé par la poussière, la salissure et autre, jusqu’à fragiliser la toile et la déchirer à terme. «À l’image d’une bonne chaussure, la toile doit être changée tous les 10 à 15 ans. Bien évidemment, un bon entretien retarde cette échéance», confirme le spécialiste du store, Grégoire Georjon, directeur de Georjon SA.
Entretenir sa pergola
Différents types de pergolas existent et l’entretien associé varie de ce fait considérablement. La version la plus classique, voire traditionnelle, est la pergola en bois. Cette structure extérieure soumise au vent, au soleil, à la pluie, à la végétation et aux insectes, est en plus de cela confrontée au vieillissement naturel du bois. Afin de freiner ce phénomène, un bon nettoyage est recommandé avant toute application de produit protecteur. S’il n’est pas conseillé d’utiliser le jet à haute pression, au risque d’endommager le bois, on préfèrera une brosse métallique avec laquelle il suffira de frotter la structure pour en retirer les dépôts de poussière et les résidus (on peut utiliser une brosse à dent pour les petites zones précises). Ensuite, laver les surfaces avec du savon noir, laisser agir 30 minutes et rincer le bois à l’eau. Celui-ci doit avoir complètement séché avant d’accueillir tout autre produit. Pour une protection maximale, il est conseillé d’appliquer:
- un produit de traitement pour bois extérieur, une fois tous les trois ans, pour protéger le bois de l’humidité, des champignons, etc.
- un produit de traitement contre les insectes, une fois an.
- un scellant hydrofuge, pour conserver la couleur naturelle de la pergola en l’imperméabilisant.
Parmi les autres types de pergolas, en allant de celle qui demande le plus d’entretien à celle qui en demande le moins, on retrouve ainsi celle en bois, celle en toile, celle vitrée puis, en bout de chaîne, la bioclimatique. Autrement dit, une pergola en aluminium, recouverte de lames qui se rétractent en fonction du vent, de la pluie et du soleil pour en contrôler l’exposition. «Contrairement à une installation de protection solaire qui est faite de toile, donc avec une résistance au vent limitée (environ 49 km/h), une pergola bioclimatique peut tenir sans problème jusqu’à 100 km/h donc en plus de ne demander quasiment aucun entretien, la pergola bioclimatique est très résistante bien qu’un peu plus chère. La variation de prix sera d’environ 10-15% par rapport aux autres sortes de pergolas» indique l’expert Grégoire Georjon.
Peu d’entretien, en effet, car la pergola bioclimatique est composée d’aluminium, réputé pour sa solidité face aux agressions climatiques et son aspect inoxydable. «Pour la nettoyer, la seule chose à vérifier est que les gouttières et les chéneaux soient correctement dégagés (de feuilles, de branches, etc.) afin que l’eau de pluie puisse s’écouler dans les poutres», témoigne David Mohen, directeur de Biossun Suisse. À répéter deux fois par an, à l’aide d’un balai à fibres souples par exemple. «Faire bouger les lames en hiver de temps en temps, comme on ferait tourner le moteur d’une voiture en hiver, est également recommandé» selon David Mohen.
Entretenir sa terrasse
Apprécié pour son aspect naturel et chaleureux, le bois est l’un des revêtements de terrasse les plus tendance. Étant vivant, ce matériau vieillit en revanche mal avec le temps, s’éclaircissant sous l’effet des rayons UV et finissant par se patiner. Avant de penser à le traiter, un nettoyage doit être réalisé en commençant par enlever les dépôts verdâtres à l’aide d’un produit anti-mousse. Un simple coup de brosse avec de l’eau savonneuse devrait ensuite suffire. Il est recommandé d’opter pour le savon de Marseille, plus doux, qui nuira moins aux plantes du jardin.
Autre possibilité pour nettoyer une terrasse en bois naturellement: mélanger 20 ml de savon noir liquide (dégraissant, antibactérien et insecticide) dans 3 litres d’eau chaude. Prendre garde au jet d’eau à haute pression (ou Kärcher) qui est très souvent utilisé pour rendre l’éclat des lames de terrasse mais qui risque au contraire de retirer le vernis ou de décoller des bouts de bois par sa puissance. Si votre terrasse en bois n’a pas été lavée depuis un moment, mieux vaut la décaper ou la poncer complètement. Et même si le bois est résistant, il est important d’utiliser régulièrement des produits d’entretien ainsi qu’une huile de protection. La vernir par exemple, est un moyen infaillible de lui donner un aspect neuf et de prolonger sa durée de vie, il pénètrera dans les lignes du bois et dans sa fibre pour lutter plus efficacement contre l’humidité. Les teintures pour terrasse existent en une variété de compositions, à base de cire, d’huile ou écologiques, et en plusieurs teintes, allant du transparent aux couleurs unies. On choisira en fonction du type de bois et de son âge. Une fois le vernissage effectué, laisser sécher durant 24 heures.
Si l’on possède une terrasse en WPC (Wood Plastic Composite), c’est-à-dire en bois composite, le nettoyeur à haute pression peut faire l’affaire en utilisant de l’eau, du savon et du vinaigre pour éliminer les traces de calcaire si nécessaire. Pour les terrasses en béton, encore plus résistante, même principe. Quant aux terrasses en pierres naturelles, carrelage ou pierre reconstituée, qui sont des matériaux fragiles, on privilégie le nettoyage doux: huile de lin, bicarbonate de soude (pour les tâches d’huile), le savon noir, la glycérine à l’aide d’un balai brosse. «Sur ces surfaces délicates, le Kärcher est à bannir car cela augmentera la porosité et la saleté s’engouffrera d’autant plus facilement dans les micro-points par la suite. Nous préconisons les traitements mécaniques mais moins abrasifs, même si l’on est pressé, autrement on abîme les microcouches des revêtements», conseille Audrey Girod, sous-directrice générale de Girod Piscines.
Entretenir ses meubles
Du fauteuil œuf à la classique chaise de jardin, de la petite desserte d’appoint à la grande table familiale, le mobilier d’extérieur propose bien des formes, des dimensions et des matières. Une variété qui se ressent également dans leur fragilité. «Ces dernières années, les produits se sont largement améliorés et offrent une plus longue durée de vie aux matériaux. Surtout pour les tissus qui sont souvent le point noir dans les jardins», souligne Audrey Girod, sous-directrice de Girod Piscines, qui propose tout un assortiment de meubles d’extérieur.
Si les tissus sont le plus souvent déperlants, laissant ainsi la pluie et autres liquides couleurs à fleur de tissu sans l’imprégner, la poussière et le temps ont, à terme, raison de leur esthétisme. Quelques règles simples sont à suivre selon Audrey Girod: «il faut éviter de recouvrir son mobilier quand il y a de l’humidité, sinon on gagne des traces que l’on peine ensuite à faire partir. Aussi, pour que le textile dure longtemps, il faut proscrire les couleurs trop foncées qui seront généralement les premières à se détériorer.» Pour un nettoyage régulier, si le tissu est déhoussable, ne pas hésiter à le laver en machine ou à la main. Dans le cas contraire, des entreprises comme Girod Piscines proposent un service de rehaussage de canapé par exemple (en refaisant les coussins et matelas adaptés au mobilier existant après décoloration ou déchirure).
Côté nettoyage du mobilier, la résine tressée qui rencontre un succès considérable grâce à sa légèreté, n’appréciera pas les outils abrasifs, utiliser plutôt une éponge humide sans trop frotter. Le mobilier en plastique, léger et pratique, va quant à lui supporter une éponge imbibée d’eau savonneuse. Si vous remarquez avec le temps qu’il a tendance à jaunir, y remédier avec un chiffon imbibé d’eau oxygénée ou de l’eau de javel diluée, à rincer abondamment ensuite. Le verre trempé qui, contrairement aux matières naturelles, n’absorbe pas les liquides, se suffira de produit pour vitre avec un chiffon doux.
Pour le meuble de jardin en aluminium, on peut saupoudrer en abondance de bicarbonate de soude à frotter ou opter pour la pierre d’argile qui a des propriétés lustrantes très intéressantes même si l’entretien du métal reste minimal. Concernant le bois, une brosse à poils durs imbibée d’eau et de savon noir est recommandé et à parfaire avec un entretien plus complet annuellement (une huile, une cire ou un vernis). Enfin, le textilène, initialement réservé à la construction navale, a peu à peu investi l’univers du mobilier de jardin et séduit notamment par sa résistance. On se contentera donc de frotter un chiffon microfibres imbibée d’eau et de liquide vaisselle pour nettoyer les surfaces.
Entretenir sa piscine
En période de canicule, il n’est pas rare que la température de l’eau de votre piscine flirte avec les 30°C. Or, au-delà de 28°C, l’eau devient le terrain de jeu favoris des algues, bactéries, germes et micro-organismes qui y prolifèrent. Voici quelques mesures d’entretien recommandées :
- actionner la filtration en continu.
- surveiller le niveau de l’eau car avec la chaleur, l’eau s’évapore.
- protéger l’eau des rayons du soleil en journée, et ouvrir la nuit. On peut s’équiper d’une couverture de piscine réverbérant.
- refroidir l’eau en ajoutant de l’eau «neuve».
- surveiller l’équilibre de l’eau (ajuster le pH notamment entre 7 et 7,6).
À noter, qu’effectuer cette liste de manœuvre au pied de la lettre protège de l’augmentation de la température de l’eau mais ne sera pas suffisante contre la décoloration du liner qui recouvre votre bassin. En effet, cette grande poche de plastique souple, collée aux parois de la piscine, est soumise à l’action de l’eau, des baigneurs, des produits de traitement… et des rayons UV mais difficile d’enrayer cette décoloration qui est tout à fait normale, progressive et irréversible.
Entretenir son éclairage
Bien plus que les appareils intérieurs, les lampes de jardin ou de façades attirent la saleté et, pire encore, l’illuminent. Ne pas les nettoyer fréquemment peut ainsi réduire leur efficacité, leur esthétisme voire leur durée de vie. Pourtant ces luminaires sont simples à entretenir. Il suffit de passer un chiffon légèrement humide sur leur panneau
tout en gardant à l’esprit quelques règles sécuritaires de base: éviter de verser de grandes quantités d’eau et de liquides de nettoyages dessus, éteindre les luminaires avant de les toucher et ne pas vaporiser directement sur la source lumineuse.
Entretenir ses pots de fleurs
Une fois de plus, selon la matière qui les composent, les pots et jardinières ne demandent pas tous le même entretien. La terre cuite par exemple, très poreuse et sensible à l’évaporation de l’eau, est plus exigeante que le zinc et autres matériaux modernes. En été, lors de fortes chaleurs, ces contenants nécessitent donc un peu plus d’arrosage. En raison de cette sensibilité à l’humidité, les pots en terre cuite apprécient un bon bain de 48 heures, plongés dans un bac d’eau avant leur première utilisation afin qu’ils s’en gorgent et deviennent ainsi moins sensibles aux changements de températures. Un vrai gage de longévité pour ces pots qui coûtent en général moins chers que des pots émaillés.
Les amateurs de pots en terre cuites auront aussi remarqué qu’au fil du temps, ces derniers se couvrent de plaques de calcaires à l’extérieur. Pour éviter cela, il suffit de troquer l’eau du robinet habituellement utilisée pour l’arrosage par de l’eau de pluie, beaucoup moins calcaire. Si toutefois, il est déjà trop tard, il faut alors s’armer d’une petite brosse à poils durs et d’une bouteille de vinaigre blanc. Ne pas oublier non plus de placer une coupelle en dessous du pot lorsque celui-ci est installé sur du béton, du carrelage ou une dalle maçonnée (sur la pelouse, l’oubli est plus ou moins autorisé).
En ce qui concerne les bacs en bois, un entretien fréquent s’impose contre l’humidité, les moisissures et le risque de pourrissement. Un contenant en bois brut (fabriqué soi-même) devra également être traité avant utilisation, notamment avec une lasure fongicide. Ceux achetés en jardinerie ont dans la plupart des cas reçus un traitement au préalable. Pour contrer le pourrissement intérieur, on peut tapisser le contenant en bois avec un feutre géotextile mais, à nouveau, certains pots sont déjà vendus rendoublés.
L’atout des matériaux modernes tels que le plastique, la résine ou les fibres composites est leur facilité d’entretien, puisque seul un coup d’éponge ou de chiffon humide suffit à les rendre comme neufs tandis qu’un pot en zinc ne nécessitera aucun entretien, le zinc étant un alliage qui ne rouille pas.
Entretenir sa moustiquaire
Le retour de la chaleur est souvent accompagné de celui de nos chers moustiques. «Un produit qui observe une nette évolution de la demande depuis quelques années», constate Grégoire Georjon, directeur de Georjon SA. Avant d’ajouter: «La fabrication et la qualité du filet en fibre de verre, le principe de montage, la présence ou non de freins enrouleurs ou encore l’épaisseur du cadre sont tout autant de critères pouvant influer sur la longévité du produit.» Cependant, un bon entretien est d’une utilité avérée puisqu’une moustiquaire encrassée d’insectes, de pollens ou de poussière s’use et s’abîme prématurément.
Pour cela, on débute en aspirant la saleté à l’aide de son aspirateur (utiliser de préférence l’embout suceur plat, sans brosse ni velours pour ne pas risquer de déchirer le maillage). Aspirer soigneusement la toile à puissance modérée. Fignoler le tout avec une brosse à textile. Si le dépoussiérage est insuffisant, cela signifie que la moustiquaire a besoin d’un vrai lavage. Munissez-vous d’une bouteille de vinaigre, d’un chiffon microfibre et d’un flacon spray pour y mélanger 500 ml d’eau tiède et 500 ml de vinaigre. À essuyer délicatement et le tour est joué. Petit bonus: l’odeur de vinaigre repoussera certains insectes et constituera ainsi une barrière naturelle contre les visiteurs indésirables.