Edito de novembre 2024

Combattre les abus

Doit-on figer définitivement nos lois et règlements? La pratique montre que certains comportements évoluent, pas toujours en mieux.

Serge Guertchakoff, rédacteur en chef
Serge Guertchakoff, rédacteur en chef
diaporama

Il en est ainsi notamment en matière de location et de sous-location de logements. S’il est compréhensible que l’Asloca monte sur les barricades par principe à chaque fois que les «vilains» élus de droite souhaitent modifier le droit du bail, lisons tout de même les documents qui nous sont soumis en vue de la votation du 24 novembre. Le Conseil fédéral et le Parlement recommandent de voter oui sur les deux objets qui nous sont proposés. L’un entend mieux protéger le bailleur de la sous-location. L’autre souhaite assouplir la résiliation du bail pour besoin propre. Dans le premier cas, c’est d’ores et déjà le cas à Genève où les sous-locations doivent être officialisées auprès de la régie afin d’éviter les dérapages. Dans le second cas, il semble a priori normal qu’un propriétaire puisse récupérer son bien s’il en a réellement besoin.

Y avait-il vraiment de quoi crier au scandale et nous faire voter? À vous de juger.