Fondre sur les bulles
Quand il s’agit de manger une bonne fondue fribourgeoise, à Bulle, une seule adresse : le Fribourgeois. D’une force certaine, elle s’accompagne même parfois des chants des choristes.
Bulle, appelée Butulum au IXe siècle, était un carrefour commercial important dans la vente de bovins et dans l’exportation de fromage. Aujourd’hui, des vestiges de ce dynamisme du Moyen Age se cachent dans le centre historique entre la place de la Gare, la Grand-Rue et la place du Marché.
Et le dynamisme, Bulle en bénéficie de façon fulgurante au niveau démographique. 22'000 habitants aujourd’hui, la ville attend plus de 30'000 âmes en 2020. Un chiffre qui s’explique certainement par l’esprit festif qui y règne mieux qu’ailleurs. Les Bullois aiment sortir et passer du temps ensemble.
La ville est également source d’une richesse culturelle importante incarnée traditionnellement par son Château et le Musée Gruérien. Ce dernier propose notamment une découverte de la ville tout en gourmandise. De la fondue au vacherin aux meringues à la double crème au Fribourgeois, du gâteau bullois, une tarte aux noix recouverte de chocolat, des bricelets ou encore de la bière fraîche au Moderne, il y en a pour tous les goûts.
De même que pour la culture. Ebullition, c’est plus qu’un club. C’est une école de vie dans laquelle depuis plus de 25 ans la plupart des Bullois ont fait leurs armes. Des concerts, des spectacles, des soirées, Ebullition, c’est un mythe autant qu’une réalité inspirante pour beaucoup à Bulle.
Quand on est bullois, on aime bien les vacances à la mer, mais on aime vraiment rentrer à la maison. On s’y sent à sa place, sous le regard bienveillant du Moléson. Bulle connaît et aime ses habitants, qui le lui rendent bien.
Je suis genevoise. Alors forcément, quand on m’a parlé de Bulle la première fois, j’ai ri. Parce que cela me semblait bien trop loin et perdu pour être pris au sérieux.
Et puis je suis tombée amoureuse d’un Bullois. Un vrai d’origine avec la barbe et tout. Il m’a parlé de la poésie d’une ville en pleine mutation. Bien entendu, il y a trop de travaux et on n’y trouve que difficilement de la place pour se garer.
Mais Bulle, c’est aussi les gens qui la font. Il paraît que les plus belles filles du monde sont bulloises. Au-delà de cette anecdote, j’ai surtout été frappée par l’incroyable gentillesse des habitants et la qualité de leur fondue au fromage !
Quand il s’agit de manger une bonne fondue fribourgeoise, à Bulle, une seule adresse : le Fribourgeois. D’une force certaine, elle s’accompagne même parfois des chants des choristes.
La tradition de la Gruyère est rendue vivante grâce à ce petit musée gruérien qui associe la tradition à l’exploration contemporaine.
Impossible de ne pas céder à l’appel de l’Abbé Bovay à l’occasion de Tutticanti, autrement dit du Festival Grevîre. Bulle résonne de toutes parts des plus belles voix du canton.